mardi 16 décembre 2014

Cueillette de corossols




Dans mon billet du 10 janvier 2014, je vous avais présenté mon corossolier , qui à l'époque était en fleur. Depuis, il n'arrête pas de porter. Hier, malgré les prélèvements opérés par les oiseaux, les chauve-souris ou les manicous, j'ai pu faire une cueillette  importante. Six beaux corossols dont certains devaient dépasser le kilo. Bien sur ils ont été distribués dans la famille.

A cette occasion j'ai découvert par ma mère une façon, qui m'était jusqu'alors inconnue, de consommer les corossols, durant la seconde guerre mondiale. En effet sitôt la signature du traité d'armistice du 24 juin 1940 entre la France et l'Allemagne, les américains et les anglais organisèrent le blocus de l'ile, d'autant qu'au début de ce même mois de juin, 350 tonnes d'or fin de la Banque de France avaient été mises en sureté in extrémis en Martinique et stockées au fort Desaix sur les hauteurs de Fort de France.

Ce blocus aggrava la pénurie des biens de consommation courante, et les martiniquais firent preuve d'inventivité pour assurer le quotidien, comme faire cuire à l'eau les corossols verts et les consommer en légume. Au dire de ma mère, qui était une jeune adolescente à l'époque, ce n'était pas terrible comme légume. Et on comprend qu'à la fin de la guerre on oublia rapidement ce mode de consommation et que je ne le découvre que maintenant, au hasard d'un souvenir familial enfoui et qui refait surface, plus de soixante dix ans après, à l'occasion ce cette cueillette.


De gros coeurs verts hérissés de pointes.


La part réservée à la faune sauvage. 



Celui-ci fait partie des fruits qui, accrochés haut dans l'arbre, ont échappé à la cueillette.



Et comme toujours je vous dis

a an lot soley !
               à un autre soleil !

lundi 13 octobre 2014

M. Négouai ébéniste et menuisier



Aujourd'hui j'étais à Basse-Pointe à la recherche du monument aux morts de la commune. En effet j'ai entrepris de faire l'inventaire photographique de ces monuments érigés dans toutes les communes de l'ile, en souvenir des martiniquais morts durant la première guerre mondiale.

Celui de Basse-Pointe est installé dans le cimetière en bordure d'une falaise surplombant l'Atlantique. Les tombes ont une vue imprenable sur l'océan.  Après avoir pris quelques clichés, en sortant du cimetière je découvre un atelier de menuiserie, coincé entre le dit cimetière et le bord de la falaise.



M. Négouai  est autant ébéniste que menuisier.

 Comme d'habitude ma curiosité et mon intérêt pour la Martinique authentique me firent pénétrer dans l'atelier. Là j'y découvris M. Négouai le maître des lieux. L'odeur de la sciure et des copeaux firent remonter des souvenirs du menuisier de mon enfance, M. Minot, qui en plus des meubles fabriquait également des cercueils. J'aimais l'odeur du bois, de la colle qu'à l'époque on chauffait avant de la poser, et surtout celle du vernis à l'alcool et à la gomme laque, qu'on passait et repassait, longuement au tampon par petits mouvements circulaires, jusqu'à obtention d'un glacis parfait. Je me souviens d'avoir passé de longs moment à observer les compagnons faire fondre la colle dans un vieux récipient noirci sous le feu des copeaux. Mais le plus fascinant était de voir le travail du vernisseur, frottant inlassablement une table ou les panneaux d'une armoire .

Avec M. Négouai nous avons longuement parlé du métier qui disparait. Lui même m'avoua qu'il n'utilisait plus cette technique et qu'il s'était rallié aux vernis synthétiques plus rapides et simples  à poser. Il n'avait pas  continué sur ce point la tradition de son grand-père et de son père dont il avait pris la relève. Il reste tout de même un artisan travaillant sur mesure et dans les règles de l'art, avec du vrai bois assemblé à l'ancienne, queues d'aronde, tenons et mortaises, chevilles, malgré les concessions faites aux colles et vernis modernes et à l'outillage électrique.
Comme toujours je vous mets quelques images de cet atelier plein de copeaux et d'odeurs d'essences de bois.

M. Négouai à l'oeuvre.

Battants de fenêtre et montant de lit en attente.

Pas de machines à commande numérique tout se règle à ma main.







Si vous avez  envie d'une porte d'entrée traditionnelle, d'une porte western pour votre cuisine ou d'un lit créole à colonnes, M. Négouai est votre homme. Il a toujours des plateaux bien secs de mahogany rose, d'acajou ou de bois blanc. Bien sur tout cela a un coût mais c'est celui de l'authenticité.

Après cette visite je vous dis

a an lot soley !
à un autre soleil !

mercredi 8 octobre 2014

Pergola pour mon plan de maracudja



Je vous avais déjà entretenus de mon plan de maracudja que je faisais courir le long de ma clôture. Il s'est énormément développé, à tel point qu'il mettait en péril ma fragile clôture , a étouffé un citronnier qu'il avait pris en grande affection, et partait à l'assaut de mon pied de bois d'Inde. Il était temps que je réagisse.

Après de longs mois de procrastination je lui ai enfin construit une pergola pour le civiliser, canaliser son énergie et aussi mieux récolter ses fruits. Pour ce faire, il m'a fallu quatre piquets en bois de deux mètres,  deux planches de trois mètres de long et de douze centimètres de large, quelques vis, une scie égoïne, et enfin de fil de fer galvanisé de clôture pour haubaner solidement le tout. Grâce à "mes deux neurones que je me prête" pour paraphraser quelqu'un de bien connu, et à beaucoup de sueur l' ''édifice", en forme de pyramide tronquée, fut rapidement construit.

Mais le plus difficile restait à faire , comment déménager l'amas de lianes de ses supports antérieurs vers son nouvel espace? 
J'ai d'abord coupé toutes les lianes qui grimpaient au pied de bois d'Inde, ensuite,  j'ai coupé le citronnier mort, et au sécateur j'ai dégagé le tout de la clôture sans trop faire de dégâts.  Une fois tout ce travail accompli , tel Atlas, j'entrai sous la masse de feuilles, de lianes et de fruits, la soulevai pour en transporter la plus grande partie possible sur la pergola, et orienter les nouvelles pousses dans le bon sens.

En toute modestie, je trouve que le résultat est satisfaisant.





a an lot soley !
a un autre soleil !

mardi 30 septembre 2014

Sargasses au Robert




En 2011, les martiniquais découvraient les algues sargasses. En effet pour la première fois de mémoire d'homme les côtes martiniquaises étaient envahies d'algues en provenance de la Mer des Sargasses. Le phénomène intrigua, causa quelques nuisances et gêna sur plusieurs étapes, le Tour des Yoles de la Martinique. 

Le phénomène qui dura environ trois mois, malgré les nuisances occasionnées, fut assez vite oublié. Mais en juin de cette année soit deux ans après, voila qu'il réapparait. Depuis le mois de juin des vagues régulières d'algues envahissent notre littoral. Les masses d'algues dérivantes semblent bien plus importantes qu'en 2011.
Concernant mes propres observations, j'ai pu voir l'arrivée d'une nappe importante qui ce matin a tapissé sur plusieurs hectares tout le fond de la baie du Robert. Tôt ce matin sur le front de mer beaucoup de robertins sont venus voir de près et photographier ces sargasses, ils étaient tous ébahis et chacun allait de ses interrogations, explications ou fantasmes , sans compter ceux qui avaient des solutions radicales pour leur élimination.

PHOTOS DU FRONT DE MER DU ROBERT









Mais d'où viennent ces algues et pourquoi dérivent elles jusque sur nos côtes?

Selon le professeur Guy Saffache de l'Université des Antilles et de la Guyane, ces algues viennent bien de la Mer des Sargasses où elles se concentrent en des masses incommensurables. Selon lui, si elles dérivent jusqu'à nous , c'est que se forment dans la Mer des Sargasses des gyres, c'est à dire de grands tourbillons puissants, qui expulsent une petite partie de la masse des algues stockées sur place. Ces flots d'algues remises dans le système des courants marins de la région, dérivent vers le sud-ouest et atterrissent sur l'arc que forment les iles de la Caraïbe et jusqu'en Colombie. Ces gyres sont apparemment des phénomènes nouveaux que les scientifiques ne sont pas encore en mesure d'expliquer. Le professeur Saffache rejette l'hypothèse du réchauffement climatique, tarte à la crème de tous les phénomènes inexpliqués. 

Ces algues sont une vraie nuisance. Elles rendent impraticables nombre de plages , gênent tous les professionnels du tourisme maritime et de la pêche avec tous les impacts économiques négatifs que cela induit.
Mais le littoral étant très urbanisé, une bonne part de la population pâtit également de la situation. Lorsqu'elles pourrissent sur place les sargasses dégagent de l'hydrogène sulfuré, en conclusion ça sent l'oeuf pourri et il vaut mieux être au vent et non sous le vent de ces masses d'algues. Certaines personnes très exposées souffrent de pathologies respiratoires.
De plus ces gaz soufrés attaquent les connexions électriques et causent de nombreuses pannes aux télés, frigos, ordinateurs... 

Les municipalités face à ce problème nouveau n'ont pas les équipements adaptés,( pas de "chasse-algue"), ni prévu les crédits pour leur ramassage. Les quelques centaines de milliers d'euros mis en urgence à leur disposition par l'Etat, la Région et le Département semblent dérisoires face à l'ampleur de la tâche. Il conviendra de mettre en place pour l'avenir un plan anti algue élaboré en concertation avec toutes le parties et inscrire les crédits pour les investissements et les surcouts des personnels à recruter pour la période d'invasion.

Mais tout n'est pas négatif, certains agriculteurs se servent des algues pour fumer leurs champs, et j'ai même vu un maraicher avancer que cela faisait diminuer de 30% ses apports en engrais chimique qui lui n'est pas gratuit. Un jeune éleveur de caprins en fait une décoction avec laquelle il traite ses bêtes contre les tiques avec semble t'il de bons résultats. Mais tout cela est encore très artisanal et empirique et il conviendrait que les autorités agricoles fassent faire des études sur ces questions.

Quant à moi j'en ai ramassé que je mets aux pieds de mes agrumes, orangers, citronniers, mandariniers. J'en ramasserai  d'autres afin de faire du compost pour mes plantations en pots.


Sur ces bonnes paroles je vous dis

a an lot soley !
à un autre soleil !

lundi 29 septembre 2014

Rhum JM



Aujourd'hui dimanche et nous avons décidé de faire une ballade sur la côte nord atlantique.
Chaque fois qu'il nous vient cette idée nous sommes toujours déçus de voir que rien n'est fait pour attirer le visiteur. Le dimanche, malgré la luxuriance de la nature et la beauté des paysages, entre Sainte-Marie et Grand Rivière, c'est le grand vide à la différence de tout le reste de l'ile. Cela doit venir du manque de plages et du caractère inhospitalier de la côte dans cette région.

Heureusement nous avons trouvé un but, nous rendre à la distillerie Crassous de Médeuil, ouverte au public le dimanche, et où se fait le fameux rhum JM, ce qui m'a permis de continuer ma présentation des distilleries de la Martinique.         

Elle est nichée sur les flancs de la Montagne Pelée, sur le territoire de la commune de Macouba, au fond d'une coulée dénommée Fond Préville où serpente au milieu des roches volcaniques une petite rivière.

La bien nommée "Rivière Roches".

La distillerie est située juste sur un replat surplombant la rivière. Cela faisait des années que je n'y étais pas allé. Dans mon souvenir c'était un lieu pas très accueillant couvert de tôles plus ou moins rouillées, où toute trace de peinture semblait bannie. Qu'elle ne fut ma surprise de découvrir un lieu que je ne reconnaissais pas, tout y avait changé.
Tout d'abord le site a fait l'objet d'un aménagement paysager transformant les lieux en un parc, avec sa pièce d'eau, de multiples fleurs comme les balisiers et les gingembres, de nombreux palmiers sans compter les majestueux bambous bordant la rivière. On y trouve aussi quelque arbres vénérables couverts de plantes épiphytes, et un oeil averti pourra y découvrir des cacaoyer et des caféiers.





Cabosses vertes du cacaoyer.

Les  épiphytes ont trouvé leur biotope.
Tous les bâtiments sont pimpants et les lieux ont été aménagés pour accueillir au mieux le touriste.  
Ces aménagements on fait l'objet d'une vraie réflexion scénographique mettant en valeur les rhums JM. Des photos l'illustreront mieux qu'un long discours.



Le tapis rouge de l'entrée.

Le créateur de la marque JM, Jean Marie Martin. Il identifiait ses fûts par ses initiales JM pour leur
embarquement à Saint-Pierre à destination de la France. 

La boutique où on peut déguster avant achat.

Hublot sur le laboratoire

Vue sur un partie de l'atelier des senteurs, là vous pouvez découvrir les équilibres subtils des différents crus.


Au sortir des lieux, en haut de la coulée, par dessus le foisonnement végétal on aperçoit à l'horizon l'Océan Atlantique, et sous la couche nuageuse le profil estompé de la Dominique.

Aujourd'hui je n'ai pu vous montrer que la surface des choses, car bien sur la récolte de la canne est finie et la distillerie ne fume pas. Ce dimanche sur place il n'y avait que les deux hôtesses de la boutique. Bien évidemment dès la récolte de l'an prochain je ne manquerai pas d'y retourner pour vous montrer comment s'élaborent les rhums JM et vous présenter, s'ils le veulent bien, ceux qui  par leur labeur et leur savoir faire y contribuent.

Même hors période de récolte la visite des lieux vaut le détour et vous pourrez après dégustation, comme je n'ai pas manqué de le faire, acquérir une ou plusieurs bouteilles.

Et comme toujours je vous dis

a an lot soley !
à un autre soleil !

mardi 2 septembre 2014

Curcuma en fleur



Un petit billet pour une rentrée en douceur.

Dans mon billet du 14 octobre 2012, je vous avais parlé du curcuma et comment ses rhizomes consommables entraient dans la préparation des caris. Ce que je ne vous avais pas dit, c'est qu'il pouvait également faire une très belle plante verte de décoration.
Ma fille à qui j'avais donné une partie de ma récolte a mis en terre une racine séchée, dans un pot qu'elle a installé dans le pallier de son appartement au soleil couchant. Fort de ses soins attentifs et réguliers, cette racine a donné une très belle plante qui aujourd'hui fleurit. 
C'est cette fleur que je vous présente, car je suis sur que peu d'entre vous la connaissait.





Bonne rentrée à tous et je vous dis

a an lot soley !
à un autre soleil !

jeudi 24 juillet 2014

Vive les vacances


Les activités liées aux vacances, n'ont pas inspiré Persil et Oignons-pays. Mais je ne vous laisse pas tomber pour autant.
Pour vous occuper je vous propose un document de l'INA. Il s'agit d'un film muet de 1936 sur la canne et le rhum en Martinique. En plus de son caractère historique, il constitue également un document sociologique sur la société coloniale de l'époque. Je vous laisse en apprécier le contenu.

http://www.ina.fr/video/VDD10045518

Bonne lecture et

a an lot soley !
à un autre soleil!

jeudi 12 juin 2014

Rencontre avec un passionné



Aujourd'hui je vais vous présenter un passionné. Sa passion et son métier, élever les meilleurs rhums possibles. Je l'ai rencontré à l'Habitation Saint Etienne. C'est le lieu où est embouteillé le rhum HSE et sont élevés les rhums vieux, la distillation se faisant elle à la distillerie du Simon au François.

Cyrille Lawson est en  charge de l'élevage des rhums vieux et de la mise au point des différentes cuvées de la marque. Malgré son nom évocateur des landes écossaises, il est né dans la vigne bordelaise et officie en Martinique chez HSE depuis treize ans. Il est devenu un vrai martiniquais d'adoption.

Les chais HSE

Après une rapide visite de l'Habitation, de la maison de maître, des jardins et dépendances, nous attaquons le vif du sujet par la station d'embouteillage afin d'arriver au coeur du métier de notre hôte, c'est à dire à la conduite de l'élevage des rhums et la mise au point des différentes cuvées HSE. Là, au milieu des fûts, des tonneaux et des foudres, nous découvrons un homme passionné, passionnant, intarissable sur son métier, et d'une grande précision.

La chaine d'embouteillage.

Sans dévoiler de secrets et process propres à l'entreprise, il nous fait part du soin apporté au vieillissement, notamment sur le mode de stockage des tonneaux, du grand soin apporté à l'ouillage. Un seul tonneau mal rempli pourrait gâcher, par le goût des champignons qui se seraient développés à l'intérieur, tout un assemblage de vieux rhums d'une cuvée en préparation. 

Préparation d'un assemblage VSOP.

A la recherche, non d'une perfection chimérique, mais d'une qualité remarquable, il a développé par exemple des partenariats avec ses fournisseurs, mettant au point des tonneaux répondant à la recherche de composants organoleptiques précis. Ces expérimentations portent sur la qualité du bois, sur le mode de chauffage dans la mise en forme et bien d'autres expérimentations que je ne saurais vous dévoiler sans trahir mon engagement de discrétion. Ce partenariat permet de gagner du temps dans l'élaboration d'une typicité recherchée, et de ne pas attendre dix ans pour voir le résultat et découvrir à la dégustation si le but recherché a été atteint.

En dehors de la gamme des rhums vieux habituels (vieux, très vieux, hors d'âge, millésimé, single cask) HSE est sorti des sentiers battus et cherche pour reprendre leurs propres termes, à casser les codes.
Pour ce faire sous la conduite de Cyrille Lawson, ont été mises au point, depuis quelques années des finitions dites du Monde, afin d'offrir un plus large panel de saveurs aux amateurs. Ce dernier nous a encore parlé avec passion de la mise au point de ces cuvées et de ses recherches permanentes dans l'affinement des produits proposés. Les rhums ayant vieilli en général six ans dans des fûts de chêne sont ensuite transvasés dans des fûts ayant contenu du single malt de l'ile d'Islay ou des Highland, du sherry Fino et Olorosso ou Pedro Ximenez et plus récemment du sauternes la Tour Blanche. Une fois transvasé, le rhum séjourne encore pendant dix huit mois pour finir son vieillissement dans les différents fûts concernés. Tout cela se fait en développant des partenariats avec les producteurs de whisky et de sauternes ou de sherry qui fournissent les fûts.

Fût d'Islay.

Fût d'Highland.

Fût de sherry.

Fût de Sauternes.

Cette rencontre s'est terminée bien sur par une dégustation dans les règles de l'art sous la conduite du maître, qui nous guidait dans la découverte de la personnalité de chaque cuvée. Quand à choisir entre les différentes finitions, c'est à chacun de trouver son chemin et les arômes qui le séduisent. Grâce au travail de professionnels comme Cyrille Lawson les rhums martiniquais deviennent des eaux de vie de plus en plus complexes et sophistiquées, ce qui fait leur succès grandissant dans le monde.

Cyrille Lawson chaleureux, enthousiaste, attentionné, en grand professionnel nous guida à la découverte de ses cuvées.

En ce qui me concerne, j'avoue qu'à la sixième dégustation j'ai été largué, il est grand temps que j'éduque mes papilles !!!

Et sur ce je vous dis:

a an lot soley !
à un autre soleil !